Les Stukas ...
rideau
sur les routes de l'exode en 1940
bombardements de civils en 1940
bombardiers en piqué allemands
enfant blessé pendant l'exode de 1940
Ils se terrent, c’est vrai. C’est vrai surtout dans les premiers jours lorsque tout est neuf dans cette guerre où l’on ne sait ni comment se protéger ni comment lutter contre ce danger qui dégringole du ciel, ce danger personnalisé, cet adversaire énorme, armé de canons, de mitrailleuses et de sirènes, ce Stuka qui a l’air de vous viser, vous, de vous poursuivre, vous, de tourner avec vous autour de l’arbre derrière lequel vous essayez de vous dissimuler, machine hurlante dont les assauts mettent les nerfs à bout, précipitent les soldats dans les tranchées ou les fossés des routes, les y maintiennent le nez, la bouche contre la terre, les ongles griffant un sol qu’ils ne cherchent même pas à organiser.
Les bombes bouleversent les abris, renversent les batteries, tuent ou affolent les chevaux, détruisent les liaisons téléphoniques, retardent l’arrivée des renforts et surtout ruinent les âmes.
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Vautours à croix gammée